Les ERREURS de la SCIENCE-FICTION !
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Voilà un genre qui cherche souvent les facilités pour créer des histoires sensationnelles et cultes. Parfois, ça va à l’encontre de tout ce que disent que la science et la réalité.Et nous, spectateurs avides, on accepte les effets spéciaux vifs et le jargon technique, sans trop réaliser les problèmes potentiels ou les incohérences. Mais c’est sympa, non ?Mais il y a des choses sur lesquelles la science-fiction se trompe plus souvent… au point où aller à l’encontre de ces fausses idées est presque vu comme un choix audacieux, courageux ou créatif.
Parlons d’abord de l’intelligence artificielle, l’un des sujets les plus délicats du genre.
Ce qui rend l’IA si difficile à représenter dans la culture pop, c’est le fait que (comme pour la plupart des concepts de SF), il n’en existe pas encore de modèle complet. Même Sophia, qui a été jusqu’à friendzoner Will Smith, n’est en fait que de la poudre aux yeux stéréotypée et très chère.Il existe des personnes dans le monde qui tentent de créer des IA qui nous aideront à l’avenir, mais –suivant à qui vous parlez– les probabilités que ces machines deviennent des tueurs psychopathes restent très faibles. Les scientifiques sont très consciencieux dans leurs recherches, et il n’y a que très peu de chances pour qu’on se retrouve dans Matrix ou Terminator, avec des machines qui se reproduisent seules et asservissent les humains. Dans les films, toutes les IA veulent gouverner la planète. Mais est-ce qu’on a raison d’être aussi parano ? Si ces robots ont une intelligence émotionnelle humaine (tout en surpassant notre QI) tout détruire est sûrement la dernière chose dont ils auront envie.Après tout, peu d’humains rêvent vraiment de détruire et dominer totalement le monde. Évidemment, une IA honnête, sympa et coopérante n’est pas ce qu’il y a de plus divertissant… sauf s’il s’agit de Wall-E.Mais ce qui offre beaucoup de potentiel au cinéma, c’est l’espace. Ce pilier de la SF va souvent de paire avec les idées sur l’intelligence artificielle. Le plus grand problème, c’est que dans l’espace, les explosions ne sont pas les mêmes. Quand Aliens est sorti avec le sous-titre : dans l’espace, personne ne vous entendra crier, Ridley Scott avait raison. Mais depuis, on a l’impression que les autres films n’ont rien capté, avec leurs explosions assourdissantes malgré le vide.
Une onde sonore est mécanique, causée par le passage dans un autre médium comme l’air ou l’eau. Mais comme il n’y a rien de tout ça dans l’espace, il n’y a pas de son. Donc, les déflagrations devraient être visibles, mais vos enceintes n’ont pas à bouger. Les effets visuels dans une explosion spatiale réelle dépendent aussi de plusieurs variables. Par exemple, la présence de feu ou d’oxygène. Si des feux de courte durée peuvent être déclenchés par ce qui vient d’exploser, une tempête de feu dramatique n’est pas très probable. Mais l’absence de feu ne rend pas l’explosion moins fatale : sans la résistance de l’air, les éclats voyagent plus vite et plus loin.Du coup, une déflagration spatiale est potentiellement encore plus dangereuse que sur Terre. Mais bon, sur grand écran, ça ne rendrait pas aussi bien.
Naturellement si vous criez dans l’espace depuis un vaisseau rempli d’air respirable, on vous entendra. Donc pas de problème de ce côté-là. Mais si vous flottez dans l’abysse, vous serez muet. Cela dit, si vous criez dans l’espace, vous aurez sans doute des problèmes plus importants que le volume de votre voix – puisqu’on ne peut pas survivre sans combinaison. Il vous faudra moins d’une minute pour mourir suite à l’arrêt de vos organes – mais contrairement à ce que l’on voit dans les films, votre tête n’explorera pas.Vous gèleriez, c’est sûr, mais vous seriez mort bien longtemps avant que les glaçons ne se forment. Mais là encore, la créativité cherche d’autres voies plus évidentes : mort par asphyxie ou par désintégration de cerveau ? Chez Hollywood, il n’existe qu’un seul gagnant.Des problèmes similaires frappent les batailles spatiales. Dans Star Wars, les combats de vaisseaux semblent géniaux, mais ils n’ont aucune validité scientifique. Il s’agit plus ou moins de batailles d’avions, sauf que sur Terre, elles fonctionnent grâce à la gravité et à la résistance de l’air ce qui, une fois de plus, n’existe pas dans l’espace. Du coup, plonger, et faire des embardées, dans un X-Wing est impossible, majoritairement à cause des propulseurs. Dans presque tous les films de SF, les propulseurs et moteurs sont derrière les vaisseaux, un endroit logique en apparence. Mais ça signifierait que dans l’espace, on ne pourrait avancer que dans une ligne droite, et même un virage serait compliqué. Même tourner serait difficile, puisque le vaisseau devrait être couvert de propulseurs. Ce n’est que de cette façon qu’on pourrait atteindre la maniabilité que l’on voit dans les films de George Lucas. Il existe peut-être des solutions plus simples, comme l’a suggéré l’astrophysicien Alan R Duffy, des réacteurs à air pourraient donner la flexibilité de Star Wars, mais leurs scènes n’en comportent pas des tas.
L’action des combats soulève un autre problème, qui exigerait de repenser tout l’arsenal du monde de la SF – les lasers. D’abord, il faudrait une structure assez énorme pour générer l’énergie nécessaire pour lancer un laser mortel, du coup, on aurait du mal à lancer un coup mortel à partir d’une tourelle montée sur un vaisseau. Cela dit, on a ici affaire à la technologie d’un futur lointain, et la SF exige une suspension d’incrédulité, du coup, ce n’est pas un problème. Le fait qu’on puisse voir les lasers, et qu’ils aient des couleurs – codées en plus – c’est déjà autre chose, parce que les lasers sont invisibles, et leur vitesse aussi. Du coup, il est difficile de viser et presque impossible de dire si l’on est sur le point de toucher quelque chose. Mais bon, à part dans Les Allumés, l’idée de voir des gens tirer des trucs invisibles n’a sûrement pas beaucoup d’attrait.En parlant d’éléments de SF que l’on ne devrait pas voir, il y a les radiations. Les substances radioactives évoquent souvent une idée de substance verdâtre et luisante en une pierre, une personne ou même dans de l’air. Mais rien ne dit qu’il doit en être ainsi. Si la radioluminescence existe bien, et peut être de couleur verte, les radiations sont souvent invisibles à nos yeux – du coup, cette surbrillance sert plus d’indice visuel qu’autre chose.Quant aux mutations (souvent instantanées), dues en général à un empoisonnement radioactif, rien n’est certifié dans le monde réel. Même chez les survivants des bombes de Nagasaki et Hiroshima, qui ont subi des doses massives, les mutations telles qu’on les voit dans les films populaires n’existent pas. L’exposition aux radiations augmente les chances de cancers et autres maladies, mais d’après les plus grands scientifiques, elle ne cause pas de mutations aussi rapides et inévitables. Et se faire mordre par une araignée radioactive ne donne pas de superpouvoirs, désolés.Mais disons que vous êtes exposés à une forte dose de radiations ou à une maladie contagieuse inconnue… dans un film de SF, vous auriez suffisamment de temps pour le passer à au moins une ou deux personnes, même lorsque le danger est connu. Dans la vraie vie, si quelqu’un est soupçonné d’avoir une maladie contagieuse et mortelle, il ou elle est isolée sur-le-champ. Si les gens suivent une procédure de quarantaine correctement, les évènements des films tels qu’Aliens ou Life : Origine Inconnue n’auraient pas eu lieu aussi vite. Si dans Aliens, Ripley fait de son mieux pour suivre le protocole de sécurité, mais dans les opus suivants, ils semblent faire comme si la menace n’existait pas. D’ailleurs, les gens dans les films de SF retirent très vite leurs casques, comme s’il était évident que l’air était respirable partout. Et même si c’est le cas, la planète n’est pas sûre pour autant. Il pourrait y avoir des maladies, mais l’avancée du scénario surpasse le sens commun on dirait.Enfin, si les mondes extraterrestres ne sont pas suspects d’un point de vue scientifique, leurs habitants le sont sûrement. Comme pour l’IA, on ne sait pas vraiment à quoi ils pourraient ressembler, ou même s’ils existent – même si une majorité toujours plus écrasante des scientifiques suggèrent que c’est le cas. Néanmoins, la plupart ne sont pas d’accord avec ce que la SF dit des extraterrestres. D’après le consensus, ils seraient capables de communiquer d’une façon ou d’une autre, et ils voudraient soit conquérir le monde, soit partager leur technologie, ce qui ne serait pas le cas d’après certains. Des visiteurs extraterrestres seraient sûrement tellement avancés et loin des formes de vie auxquelles nous sommes habitués – par exemple, nous – qu’on ne les comprendrait probablement pas. Et ils se ficheraient probablement de nous.Quant à leur aspect, personne ne peut vraiment savoir de quoi il retourne, même si on a tous nos préférences !
En gros, en matière de SF, il faut surtout suspendre son incrédulité, mais certains films l’exigent plus que d’autres.Même le très estimé Interstellar, qui se focalise beaucoup sur le réalisme a fait quelques erreurs, et les films intergalactiques tels que Star Wars assument leur côté sensationnaliste. L’un dans l’autre, un manque apparent de pertinence n’a jamais empêché un film de SF de nous divertir. Après tout, que serions-nous sans ces mutants ridicules, ces robots tueurs, ces combats de vaisseaux ou encore ces adorables aliens d’un autre monde ?Notre collection de DVD serait bien terne.
Parlons d’abord de l’intelligence artificielle, l’un des sujets les plus délicats du genre.
Ce qui rend l’IA si difficile à représenter dans la culture pop, c’est le fait que (comme pour la plupart des concepts de SF), il n’en existe pas encore de modèle complet. Même Sophia, qui a été jusqu’à friendzoner Will Smith, n’est en fait que de la poudre aux yeux stéréotypée et très chère.Il existe des personnes dans le monde qui tentent de créer des IA qui nous aideront à l’avenir, mais –suivant à qui vous parlez– les probabilités que ces machines deviennent des tueurs psychopathes restent très faibles. Les scientifiques sont très consciencieux dans leurs recherches, et il n’y a que très peu de chances pour qu’on se retrouve dans Matrix ou Terminator, avec des machines qui se reproduisent seules et asservissent les humains. Dans les films, toutes les IA veulent gouverner la planète. Mais est-ce qu’on a raison d’être aussi parano ? Si ces robots ont une intelligence émotionnelle humaine (tout en surpassant notre QI) tout détruire est sûrement la dernière chose dont ils auront envie.Après tout, peu d’humains rêvent vraiment de détruire et dominer totalement le monde. Évidemment, une IA honnête, sympa et coopérante n’est pas ce qu’il y a de plus divertissant… sauf s’il s’agit de Wall-E.Mais ce qui offre beaucoup de potentiel au cinéma, c’est l’espace. Ce pilier de la SF va souvent de paire avec les idées sur l’intelligence artificielle. Le plus grand problème, c’est que dans l’espace, les explosions ne sont pas les mêmes. Quand Aliens est sorti avec le sous-titre : dans l’espace, personne ne vous entendra crier, Ridley Scott avait raison. Mais depuis, on a l’impression que les autres films n’ont rien capté, avec leurs explosions assourdissantes malgré le vide.
Une onde sonore est mécanique, causée par le passage dans un autre médium comme l’air ou l’eau. Mais comme il n’y a rien de tout ça dans l’espace, il n’y a pas de son. Donc, les déflagrations devraient être visibles, mais vos enceintes n’ont pas à bouger. Les effets visuels dans une explosion spatiale réelle dépendent aussi de plusieurs variables. Par exemple, la présence de feu ou d’oxygène. Si des feux de courte durée peuvent être déclenchés par ce qui vient d’exploser, une tempête de feu dramatique n’est pas très probable. Mais l’absence de feu ne rend pas l’explosion moins fatale : sans la résistance de l’air, les éclats voyagent plus vite et plus loin.Du coup, une déflagration spatiale est potentiellement encore plus dangereuse que sur Terre. Mais bon, sur grand écran, ça ne rendrait pas aussi bien.
Naturellement si vous criez dans l’espace depuis un vaisseau rempli d’air respirable, on vous entendra. Donc pas de problème de ce côté-là. Mais si vous flottez dans l’abysse, vous serez muet. Cela dit, si vous criez dans l’espace, vous aurez sans doute des problèmes plus importants que le volume de votre voix – puisqu’on ne peut pas survivre sans combinaison. Il vous faudra moins d’une minute pour mourir suite à l’arrêt de vos organes – mais contrairement à ce que l’on voit dans les films, votre tête n’explorera pas.Vous gèleriez, c’est sûr, mais vous seriez mort bien longtemps avant que les glaçons ne se forment. Mais là encore, la créativité cherche d’autres voies plus évidentes : mort par asphyxie ou par désintégration de cerveau ? Chez Hollywood, il n’existe qu’un seul gagnant.Des problèmes similaires frappent les batailles spatiales. Dans Star Wars, les combats de vaisseaux semblent géniaux, mais ils n’ont aucune validité scientifique. Il s’agit plus ou moins de batailles d’avions, sauf que sur Terre, elles fonctionnent grâce à la gravité et à la résistance de l’air ce qui, une fois de plus, n’existe pas dans l’espace. Du coup, plonger, et faire des embardées, dans un X-Wing est impossible, majoritairement à cause des propulseurs. Dans presque tous les films de SF, les propulseurs et moteurs sont derrière les vaisseaux, un endroit logique en apparence. Mais ça signifierait que dans l’espace, on ne pourrait avancer que dans une ligne droite, et même un virage serait compliqué. Même tourner serait difficile, puisque le vaisseau devrait être couvert de propulseurs. Ce n’est que de cette façon qu’on pourrait atteindre la maniabilité que l’on voit dans les films de George Lucas. Il existe peut-être des solutions plus simples, comme l’a suggéré l’astrophysicien Alan R Duffy, des réacteurs à air pourraient donner la flexibilité de Star Wars, mais leurs scènes n’en comportent pas des tas.
L’action des combats soulève un autre problème, qui exigerait de repenser tout l’arsenal du monde de la SF – les lasers. D’abord, il faudrait une structure assez énorme pour générer l’énergie nécessaire pour lancer un laser mortel, du coup, on aurait du mal à lancer un coup mortel à partir d’une tourelle montée sur un vaisseau. Cela dit, on a ici affaire à la technologie d’un futur lointain, et la SF exige une suspension d’incrédulité, du coup, ce n’est pas un problème. Le fait qu’on puisse voir les lasers, et qu’ils aient des couleurs – codées en plus – c’est déjà autre chose, parce que les lasers sont invisibles, et leur vitesse aussi. Du coup, il est difficile de viser et presque impossible de dire si l’on est sur le point de toucher quelque chose. Mais bon, à part dans Les Allumés, l’idée de voir des gens tirer des trucs invisibles n’a sûrement pas beaucoup d’attrait.En parlant d’éléments de SF que l’on ne devrait pas voir, il y a les radiations. Les substances radioactives évoquent souvent une idée de substance verdâtre et luisante en une pierre, une personne ou même dans de l’air. Mais rien ne dit qu’il doit en être ainsi. Si la radioluminescence existe bien, et peut être de couleur verte, les radiations sont souvent invisibles à nos yeux – du coup, cette surbrillance sert plus d’indice visuel qu’autre chose.Quant aux mutations (souvent instantanées), dues en général à un empoisonnement radioactif, rien n’est certifié dans le monde réel. Même chez les survivants des bombes de Nagasaki et Hiroshima, qui ont subi des doses massives, les mutations telles qu’on les voit dans les films populaires n’existent pas. L’exposition aux radiations augmente les chances de cancers et autres maladies, mais d’après les plus grands scientifiques, elle ne cause pas de mutations aussi rapides et inévitables. Et se faire mordre par une araignée radioactive ne donne pas de superpouvoirs, désolés.Mais disons que vous êtes exposés à une forte dose de radiations ou à une maladie contagieuse inconnue… dans un film de SF, vous auriez suffisamment de temps pour le passer à au moins une ou deux personnes, même lorsque le danger est connu. Dans la vraie vie, si quelqu’un est soupçonné d’avoir une maladie contagieuse et mortelle, il ou elle est isolée sur-le-champ. Si les gens suivent une procédure de quarantaine correctement, les évènements des films tels qu’Aliens ou Life : Origine Inconnue n’auraient pas eu lieu aussi vite. Si dans Aliens, Ripley fait de son mieux pour suivre le protocole de sécurité, mais dans les opus suivants, ils semblent faire comme si la menace n’existait pas. D’ailleurs, les gens dans les films de SF retirent très vite leurs casques, comme s’il était évident que l’air était respirable partout. Et même si c’est le cas, la planète n’est pas sûre pour autant. Il pourrait y avoir des maladies, mais l’avancée du scénario surpasse le sens commun on dirait.Enfin, si les mondes extraterrestres ne sont pas suspects d’un point de vue scientifique, leurs habitants le sont sûrement. Comme pour l’IA, on ne sait pas vraiment à quoi ils pourraient ressembler, ou même s’ils existent – même si une majorité toujours plus écrasante des scientifiques suggèrent que c’est le cas. Néanmoins, la plupart ne sont pas d’accord avec ce que la SF dit des extraterrestres. D’après le consensus, ils seraient capables de communiquer d’une façon ou d’une autre, et ils voudraient soit conquérir le monde, soit partager leur technologie, ce qui ne serait pas le cas d’après certains. Des visiteurs extraterrestres seraient sûrement tellement avancés et loin des formes de vie auxquelles nous sommes habitués – par exemple, nous – qu’on ne les comprendrait probablement pas. Et ils se ficheraient probablement de nous.Quant à leur aspect, personne ne peut vraiment savoir de quoi il retourne, même si on a tous nos préférences !
En gros, en matière de SF, il faut surtout suspendre son incrédulité, mais certains films l’exigent plus que d’autres.Même le très estimé Interstellar, qui se focalise beaucoup sur le réalisme a fait quelques erreurs, et les films intergalactiques tels que Star Wars assument leur côté sensationnaliste. L’un dans l’autre, un manque apparent de pertinence n’a jamais empêché un film de SF de nous divertir. Après tout, que serions-nous sans ces mutants ridicules, ces robots tueurs, ces combats de vaisseaux ou encore ces adorables aliens d’un autre monde ?Notre collection de DVD serait bien terne.
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